L’Olympique de Marseille, ce club qui fait vibrer la Canebière, est une nouvelle fois au cœur d’une intense agitation mercato après la fin mouvementée de l’été. Pendant que les rumeurs enflaient autour de nombreux noms, un dossier a enflé bien plus que les autres, promettant une vraie révolution dans l’effectif phocéen. Ismaël Bennacer, milieu de terrain apprécié pour son talent et sa vision du jeu, espérait revenir dans le sud où il avait déjà brillé en prêt. Sauf que l’AC Milan, son club d’origine, a mis un frein brutal à ce projet. Pourtant, les rebondissements ne manquent jamais à Marseille : alors que l’OM butait sur une facture jugée trop salée, le joueur a finalement pris la route de la Croatie pour le prestigieux Dinamo Zagreb, dans un transfert chiffré à 9 millions d’euros, une somme qui aurait pu sembler dans les cordes des dirigeants marseillais. Encore une occasion manquée ou un signe que l’OM doit revoir ses ambitions et sa façon de négocier ? Retour sur ce dossier chaud bouillant qui dépasse le simple cadre d’un transfert, entre frustrations, enjeux financiers et besoin vital de stabilité à Marseille.
Les coulisses du transfert raté de Bennacer : pourquoi l’OM a dû plier face à Milan
Le cas d’Ismaël Bennacer illustre parfaitement la complexité du mercato marseillais, qui ne cesse d’être un feuilleton à rebondissements. Prêté à l’OM en janvier dernier, l’international algérien avait en tête un retour définitif sous le soleil provençal. Pourtant, les négociations se sont heurtées à un mur : l’AC Milan, sous la pression de ses intérêts, a exigé un prix fixe, avec un seuil non négociable fixé à 12 millions d’euros.
- Le prix demandé trop élevé : Marseille voulait négocier un montant plus abordable, à cause de contraintes budgétaires liées aux investissements nécessaires dans le reste de l’effectif.
- Une concurrence accrue : face à l’enjeu, plusieurs clubs ont marqué leur intérêt mais aucun n’est allé jusqu’à satisfaire les exigences milanaises.
- Une situation contractuelle délicate : Bennacer entre deux eaux, avec son prêt qui avait convaincu mais sans garanties solides de permanence.
Pour plus de précisions sur les déboires estivaux de l’OM, vous pouvez jeter un œil à notre article détaillé sur les occasions manquées à l’été ici. L’ambition était présente, mais la méthode n’a pas suivi, comme on l’a également expliqué dans ce retour complique détaillé.

La team Adidas, Puma, Groupama et autres partenaires perdent patience ?
Ce jeu d’influence et de chiffre n’est pas qu’un simple échange entre clubs : les partenaires majeurs du club phocéen, comme Adidas, Puma pour l’équipement, Groupama et Orange côté sponsoring, suivent de près chaque transaction. Leurs investissements réclament des résultats et une stabilité dans le projet sportif. D’autant que d’autres sponsors comme Cazoo, Uber Eats ou Intermarché, eux aussi, ont intérêt à voir du concret sur le terrain. La frustration grandissante autour de ces faux départs pourrait bien peser dans les futures orientations financières et marketing du club. Winamax et Boulanger, eux, misent sur des opérations plus stables et un OM qui attire le public sans épisodes houleux.
Dinamo Zagreb rafle Bennacer pour 9 millions d’euros : une bonne affaire ou un nouveau coup dur pour l’OM ?
Dans un rebondissement digne d’un polar méditerranéen, Ismaël Bennacer a rejoint le Dinamo Zagreb, loin du mistral marseillais, pour un transfert estimé à 9 millions d’euros, selon les informations du journaliste Nicolo Schira. Ce montant, placé bien en-dessous des 12 millions exigés initialement par l’AC Milan, illustre les compromis parfois douloureux du mercato.
- Un manque de liquidités à Marseille : malgré un soutien fort des partenaires, l’OM n’a pas pu aligner la somme demandée.
- Une opportunité manquée : le joueur qui aurait pu renforcer le milieu de terrain marseillais part finalement à l’étranger, doublant la dose de frustration chez les fans.
- Une nouvelle dynamique à Zagreb : pour le club croate, c’est un investissement important qui pourrait bien transformer leur jeu avec l’expertise de Bennacer.
Pour suivre les échos autour du transfert OM à l’étranger et les autres épisodes marseillais, notre dossier est ici. Quant aux rumeurs sur les blessures et la recherche de talents qui font aussi vibrer le stade Orange Vélodrome, c’est par là que ça se passe.
Club | Transfert | Montant (M€) | Conséquence pour l’OM |
---|---|---|---|
Olympique de Marseille | Offre refusée pour Bennacer | 12 | Manque d’accord avec Milan |
Dinamo Zagreb | Recrutement de Bennacer | 9 | Bon coup pour Zagreb, blessure d’opportunité ratée pour l’OM |
Repenser le mercato : quelles leçons tirer pour l’OM en 2025 ?
Cette histoire de transfert à la fois explosive et frustrante envoie un message clair sur la nécessité pour l’OM de mieux anticiper ses stratégies de recrutement et négociation.
- Renforcer les négociations : adopter une approche plus flexible et préparer les dossiers en amont.
- Optimiser la trésorerie : s’assurer d’avoir une marge de manœuvre financière avant chaque mercato.
- Impliquer les partenaires : capitaliser sur les relations avec Adidas, Puma, Groupama, et autres pour maximiser les moyens.
- Être à l’écoute des talents : comme avec Bennacer, identifier les joueurs qui peuvent réellement s’intégrer et faire la différence.
Un avenir sous tension : l’ère De Zerbi entre espoir et instabilité
Depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi à la tête de l’équipe, les supporters de l’Olympique de Marseille ont vécu un véritable tourbillon. La politique de renouvellement important de l’effectif a apporté des talents, mais aussi des désillusions. Les fans, tout comme les partenaires comme Orange et Winamax espèrent une stabilité qui peine encore à s’installer.
- Un effectif constamment remodelé : difficile de créer une vraie alchimie sur le terrain.
- Des ambitions en contradiction avec les moyens : l’OM rêve encore d’Europe, mais la trésorerie reste serrée.
- Un climat sous pression : la mairie, les sponsors et les supporters demandent des résultats rapides.
Pour aller plus loin dans la saga footballistique marseillaise, n’hésitez pas à parcourir notre analyse sur le renoncement face à la presse italienne ou le dossier sur les résiliations de contrat récentes.
Le coup de projecteur sur la stratégie marketing et partenariats
Si le terrain peine à stabiliser, les coulisses économiques de l’OM sont surveillées comme le lait sur le feu. Adidas et Puma se disputent l’équipementier du club, alors que Groupama, Cazoo et Uber Eats renforcent leur présence autour du stade. L’équilibre financier reste fragile, et chaque transfert manque affecte aussi ce fragile écosystème.

Questions fréquentes sur le transfert de Bennacer et la stratégie OM
- Pourquoi l’OM n’a-t-il pas finalisé le transfert de Bennacer ?
Le club a été freiné par un prix trop élevé demandé par l’AC Milan (12M€), ce qui ne correspondait pas à ses capacités financières actuelles. - Quel impact ce transfert a-t-il sur l’équipe marseillaise ?
La perte de Bennacer signifie un manque au milieu, ce qui pourrait compliquer le jeu sous Roberto De Zerbi. - Quelles alternatives l’OM peut-il envisager après cet échec ?
L’OM doit se tourner vers la recherche de jeunes talents ou des prêts, des stratégies déjà explorées par le passé avec parfois des succès, comme détaillé ici. - Comment les sponsors influencent-ils les transferts à Marseille ?
Adidas, Puma, Groupama, et autres partenaires poussent pour des résultats concrets qui justifient leur investissement et visibilité. - Le choix de Zagreb est-il une surprise ?
Ce transfert en Croatie démontre la globalisation actuelle du football et la montée en puissance de clubs comme Dinamo Zagreb.