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Marseille : le préfet des Bouches-du-Rhône ordonne l’expulsion de dix délinquants de leurs logements sociaux

28 juillet 2025

Julien Mariani
Rédigé par Julien Mariani

Marseille n’est pas qu’une ville de soleil et de pastis, elle fait aussi face à des problèmes sérieux qui pourrissent la vie des quartiers populaires. En 2025, le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, sort le grand jeu en lançant dix procédures d’expulsion visant des locataires de logements sociaux accusés de trafic de drogue, violences et autres nuisances. Cette décision s’appuie sur une nouvelle législation contre le narcotrafic, et reflète la volonté de restaurer un minimum de sécurité dans la cité phocéenne et ses communes avoisinantes. Avec ces expulsions, c’est plus qu’une simple mesure administrative : c’est un coup de poing dans la politique locale pour apaiser les souffrances des habitants respectueux des règles.

Les délinquants visés sont principalement connus pour leurs condamnations et incarcérations antérieures, certains impliqués dans l’usage de mortiers d’artifice ou des rodéos urbains. Le préfet réclame un soutien fort des bailleurs sociaux, qui disposent d’un délai de quinze jours pour statuer avant une possible intervention de la justice. Cette action est aussi encouragée par des autorités nationales, soulignant la gravité de la lutte contre la délinquance dans les Bouches-du-Rhône. Pendant que Marseille continue d’évoluer entre beauté méditerranéenne et réalité sociale complexe, cette offensive judiciaire marque une étape pour que la tranquillité publique ne reste pas qu’un doux rêve.

Les raisons derrière les expulsions de délinquants des logements sociaux à Marseille

La salopardise, ça suffit. Le préfet a mis le doigt sur un truc que beaucoup ressentaient depuis longtemps : certains logements sociaux sont devenus des postes avancés du trafic de drogue et des troubles à l’ordre public. Cette fois, pas de bla-bla, dix procédures ont été lancées officiellement contre des locataires incriminés, tous dans Marseille ou ses alentours. Voici pourquoi ces expulsions sont jugées nécessaires :

  • Perturbation grave de la vie quotidienne : trafic, violences, nuisances (usage de mortiers d’artifice en pleine rue, rodéos urbains…)
  • Atteinte à la sécurité : agressions contre les forces de l’ordre, risque pour les voisins et passants
  • Etat de droit : majorité des individus condamnés et parfois écroués, la justice a parlé
  • Protéger les riverains respectueux : stopper l’empoisonnement de la vie locale

Pour le préfet, Georges-François Leclerc, c’est un coup de mouchoir rouge agité devant ces « nuisances inacceptables ». Cette mesure vient aussi avec un appel clair aux bailleurs sociaux afin qu’ils collaborent et ne laissent pas ces comportements gangrener leurs résidences.

Tableau récapitulatif des infractions et comportements reprochés aux locataires visés

Type d’infractionDescriptionConséquences légales
Trafic de stupéfiantsDistribution et vente de drogues dans les quartiers sensiblesCondamnations pénales, incarcérations
Violences contre forces de l’ordreAgressions lors d’interventions policièresPoursuites judiciaires, peines de prison
Usage de mortiers d’artificeDégradations et troubles à la paix publiqueAmendes et sanctions pénales
Rodéos urbainsCirculation dangereuse et nuisances sonoresSanctions administratives, saisie de véhicules

Un cadre légal renforcé pour une politique de sécurité plus musclée dans les Bouches-du-Rhône

Ce ne sont pas des nuages de poudre aux yeux. Pour que cette initiative tienne la route, le préfet s’appuie sur une loi fraîchement adoptée par le Parlement en juin 2025. Cette nouvelle législation permet de mettre à la porte les locataires dont le comportement nuit gravement à la sécurité ou à la tranquillité du voisinage.

Concrètement, cette loi offre :

  • Un appui juridique solide pour engager des procédures d’expulsion sans ambiguïté
  • Une réponse rapide face à la délinquance qui gangrène certains quartiers
  • Un levier pour les préfets qui veulent agir localement avec l’accord des bailleurs sociaux
  • Un signal fort aux citoyens victimes de ces troubles : la justice est là pour restaurer l’ordre

Cette mobilisation ne reste pas isolée. Bruno Retailleau a envoyé ces jours-ci une circulaire encourageant les préfets à prendre des mesures semblables dans leurs régions, soulignant ainsi l’élan politique national derrière ces actions.

Tableau des acteurs et leviers mobilisés dans la lutte contre la délinquance à Marseille

ActeursRôleMoyens utilisés
Préfet des Bouches-du-RhôneDécideur des procédures d’expulsionDossiers judiciaires, coordination avec bailleurs
Bailleurs sociauxGestionnaires des logements concernésDécision d’expulsion, traitement administratif
JusticeApplication de la loi et sanctions pénalesJugements, recours en cas de contestation
Députés et gouvernementPromoteurs de la loi anti-narcotraficLégislation, circulaires et directives

Marseille reste la première ville concernée par ces mesures, mais la politique de sécurité déployée touchera aussi d’autres communes du département 13, où ce genre de délinquance nuit à la vie locale.

Procédure d’expulsion : les bailleurs sociaux sous pression pour agir vite

Le préfet Georges-François Leclerc a donné un ultimatum clair : les bailleurs sociaux disposent de quinze jours pour répondre aux demandes d’expulsion. Si le feu vert n’est pas donné, la préfecture saisira alors le juge.

Cela met une grosse pression sur ces organismes, qui doivent gérer à la fois :

  • la sécurité des habitants
  • le respect des droits des locataires
  • une image sociale à préserver
  • la collaboration avec les autorités

Quelques bailleurs avaient déjà à faire face à des problèmes de nuisances, comme on peut le lire dans des articles récents sur les nuisances sonores dans les logements ou la nécessité d’un engagement plus ferme à Marseille. La décision préfectorale nivelle la donne : plus de place pour la tolérance quand il s’agit de délinquance.

Tableau des étapes de la procédure d’expulsion à Marseille

ÉtapeDescriptionDélai
Engagement de la procédureDossier monté par la préfecture, adressé aux bailleurs sociauxImmédiat
Réponse des bailleurs sociauxAcceptation ou refus de procéder à l’expulsion15 jours
Saisie du jugeEn cas de refus, la préfecture prend la voie judiciaireVariable selon juridiction
Exécution de l’expulsionApplication de la décision de justiceAprès décision judiciaire

Ce que ça signifie pour les habitants des quartiers concernés

Pour tous ceux qui font bloc contre la délinquance à Marseille, cette mesure tombe comme une bouffée d’air frais. C’est un premier acte concret face à un mal qui mine la sécurité et la vie en communauté.

  • Réduction des nuisances : moins de rodéos, de cris, et d’agressions
  • Renaissance du sentiment de sécurité : pour les familles et les personnes âgées
  • Valorisation de la politique locale : les élus prennent cette affaire au sérieux
  • Espoir d’une vie plus sereine : en attendant que les mesures s’appliquent pleinement

Cependant, cette offensive ne règle pas tout. Il faudra veiller à ce que les expulsions soient suivies d’actions de réinsertion et d’accompagnement social pour éviter un simple déplacement des problèmes. La lutte est loin d’être finie, mais Marseille semble décidée à ne plus laisser ces violences gangrener ses communes et quartiers populaires.

Tableau des impacts attendus des expulsions sur la communauté locale

ImpactEffet attenduCommentaire
Amélioration de la sécuritéMoins d’agressions, plus de sérénitéAmélioration mesurable à moyen terme
Diminution des nuisancesBruits et comportements gênants réduitsEffet immédiat attendu
Consolidation de la politique localeImage politique renforcéeRenforcement du lien entre habitants et élus
Soutien aux victimesSentiment de justice renduImportant pour la cohésion sociale

FAQ sur les expulsions de délinquants des logements sociaux à Marseille

  • Qui a initié ces expulsions ?
    Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, est à l’origine de ces dix procédures d’expulsion.
  • Quels sont les motifs des expulsions ?
    Principaux motifs : trafic de drogue, violences, usage de mortiers d’artifice, rodéos urbains, trouble à la tranquillité publique.
  • Quelle est la procédure suivie pour ces expulsions ?
    Les bailleurs sociaux ont quinze jours pour accepter ou refuser les expulsions, la préfecture peut ensuite saisir le juge.
  • Cette mesure est-elle soutenue politiquement ?
    Oui, elle est encouragée par des autorités comme Bruno Retailleau et des députés, notamment Philippe Ballard.
  • Que va-t-il se passer après les expulsions ?
    Il faudra prévoir des mesures d’accompagnement social pour éviter que les problèmes ne se déplacent simplement ailleurs.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les articles détaillés sur Le JDD, Le Parisien, Ouest-France, Le Figaro et BFMTV.

Julien Mariani

JULIEN MARIANI

Avec Pastis & Olive, j’ai voulu créer un coin du web qui sent bon la cuisine du Sud, les olives, le romarin… et un bon verre de pastis.
Je partage ici mes recettes préférées, mes coups de cœur du terroir, mais aussi des conseils maison, jardin et bricolage — parce qu’un art de vivre, ça va bien au-delà de l’assiette.

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