Marseille, cette ville ensoleillée et entourée d’eau, attire chaque année des myriades de visiteurs en quête de soleil, de mer et de l’art de vivre à la provençale. Pourtant, toutes les plages de Marseille ne sont pas égales en termes de qualité, de tranquillité et de sécurité. S’il est des lieux où poser sa serviette relève du paradis sur terre, il existe aussi quelques spots à éviter pour ne pas gâcher son séjour. Avant de se laisser séduire par les eaux bleu azur, mieux vaut connaître les recoins de cette côte urbaine où la nage est déconseillée, parfois même fortement déconseillée. Venez, je vais vous dire où ne pas tremper vos orteils cet été à Marseille.
La plage des Catalans : attention à la foule et aux désagréments
La plage des Catalans, située à deux pas du quartier du Pharo, est omniprésente dans les guides touristiques de Marseille. Pourtant, si vous recherchez la tranquillité, passez votre chemin. Dès les beaux jours, cette plage se transforme en un véritable aimant à touristes et locaux, entassés les uns sur les autres comme des sardines en boîte. L’affluence, voilà le mot d’ordre. Les serviettes y sont alignées côte à côte dans un joyeux chaos. Aucune chance de profiter du bruit des vagues, il est couvert par celui des groupes bruyants ou des cris joyeux des enfants.
Et ce n’est pas fini ! Entre les poubelles qui débordent tristement, les déchets qui s’incrustent dans le sable et les vols fréquents signalés chaque année, l’expérience peut vite tourner au désenchantement. On a beau se dire que la Grande Bleue compense ces contrariétés par sa beauté, il faut être prêt à partager son décor avec de nombreux autres adorateurs du soleil et de la bière fraîche. Et si les eaux sont en général attrayantes, la proximité du port est souvent synonyme d’eaux troubles, sans oublier que les contrôles de pollution sont réguliers ici. Pour ceux en quête de nature plus sereine, continuez votre chemin vers d’autres vélins littoraux.
Accès et équipements : à savoir avant de partir
Le parking n’est pas le point fort de la plage des Catalans. Il est quasiment introuvable à proximité, surtout en haute saison. Prévoyez donc une étroite balade à pied depuis le Vieux-Port ou optez pour les transports en commun. Côté équipements, on reste sur du basique. Quelques cabines pour se changer, des douches parfois capricieuses et des sanitaires peu engageants. Les amateurs de confort le trouveront sûrement spartiate, sinon dissuasif. Bref, la plage des Catalans peut être un stop rapide pour se rafraîchir, mais certainement pas un lieu où passer toute une journée zen.
Du côté de l’Estaque : pollution maritime et zones à éviter
L’Estaque, charmant village de pêcheurs aux portes de Marseille, cache bien son jeu. Si ses petites plages attirent ceux qui cherchent plus d’authenticité et moins de béton, ce cadre pittoresque est parfois trahi par une pollution plus élevée que la moyenne. La proximité des zones industrielles et du terminal des croisiéristes pèse sur la qualité des plages avoisinantes. La baignade est souvent interdite ici à cause des risques de contamination et des courants dangereux.
Marseille mérite mieux, c’est ce que l’on peut penser en voyant la couleur de l’eau, très vousénienne par moments. Pour une expérience marseillaise pure, mordez d’autres coins moins ancrés dans la problématique du polluant. Heureusement, l’Estaque reste un lieu sympa pour savonner les yeux avec un bon point de vue, mais les pieds, gardez-les secs.
Options de refuge à l’Estaque
Malgré ces défis, les visiteurs peuvent toujours trouver des alternatives à l’Estaque. Se promener le long du quai, observer les bateaux et profiter d’un verre de pastis avec vue, vaut toujours le détour. Il y a aussi de très bons spots gastronomiques pour conclure la journée sur une note plus positive que l’expérience aquatique.
Anse des Phocéens : entre beauté et restrictions
Direction l’Anse des Phocéens, un de ces lieux discrets où se mêle un brin de magie à chaque crique. Mais sous ses traits ensorcelants se cache un inconvénient majeur : l’accès. Et pourquoi donc? ⟩ Car ici, il semble que les chemins escarpés et désolés soient de mise pour dissuader toute forme de plénitude humaine excessive.
Ces accès difficiles filtrent assurément les touristes moins déterminés, et c’est tant mieux puisqu’ils préservent le site de l’affluence excessive. Cependant, ceux qui s’y aventurent doivent garder en mémoire que la surveillance absente peut être problématique. Les courants et les vagues dangereuses font de cette anse une beauté indomptée où prêter grande attention.
Quotidien dans l’Anse
Les matins calmes voilent dorénavant les tensions potentielles de l’après-midi. Pour profiter sereinement, mieux vaut s’y rendre à la première heure et plier bagage avant que le vent fripon ne s’invite. Apportez votre ravitaillement — ici, c’est la nature souveraine sans snack ni bistrot. Mais peut-être est-ce bien l’âme véritable de cette anse à chérir sans détour intempestif du tourisme débridé .
Plage des Prophètes : où le contraste transfère de l’histoire
Pour évoquer la Plage des Prophètes, c’est un retour dans le temps qu’il faut imaginer. Configurée au bord du Prado, cette vieille dame du littoral phocéen a tant vu et raconte les contes d’un Marseille historique. Cependant, entre embruns et fracas, se dessinent souvent d’autres musiques où les brigandages s’éternisent.
Croisement exquis des chemins urbains et côtiers, elle souffre sous une affluence difficile à contrôler. Aux heures de pointe, elle est le royaume des propreté précaires — et des vols fréquents, de quoi écorner la séduction du lieu. Un espace clos et parfois bruyant où résonne l’accent ensoleillé de ses locataires.
Fragments et brises légendaires
Pour qui traîne une toile de parasol d’époque ou une oreille avide d’anecdotes, la Plage des Prophètes est un délicieux théâtre d’une autre époque. Prévoyez votre brin de pique-nique, car les tables sont rares et les sièges éphémères.
Faire face à des défis balnéaires : occasion de vivre Marseille différemment
Marseille incarne toute l’âme méditerranéenne et en fait tout autant voir aux marins aguerris qu’aux vacanciers d’un jour. La ville se dévoile donc entre avantages et revers là où ses plages sont le miroir de sa diversité. À travers ces itinéraires sinueux, on navigue souvent entre promesses poétiques et déconvenues d’un pollution tenace.
Néanmoins, ne perdez pas espoir ! Chaque grain de sable, à Marseille comme ailleurs, raconte une histoire. Si l’eau de mer pique un peu les yeux, ouvrez bien grand les mirettes — il y a plein à découvrir d’autres trésors ! Une balade dans les quartiers marseillais, l’odeur des calissons dans une ruelle, ou une escapade culturelle jusqu’au bout des yeux valent toutes les baignades du monde.
Engager Marseille autrement
Pendant que les fameuses plages déploient leurs envoûtements, il n’est de recommandations meilleures que celles de la curiosité. Des routes moins fréquentées à tout un flot de découvertes, l’exploration de calanques isolées, ou encore une pause gastronomique aux saveurs accolées du clafoutis maison sont à explorer sans sourciller.
Quelle est la meilleure période pour visiter les plages de Marseille ?
La période idéale pour profiter des plages marseillaises sans trop d’affluence est juin et septembre. Vous éviterez ainsi les foules d’été et profiterez d’une météo clémente.
Quelles sont les alternatives aux plages bondées de Marseille ?
Pour ceux cherchant le calme, les calanques environnantes offrent des paysages époustouflants avec une eau plus propre, comme celles d’En-Vau ou de Morgiou.
Quoi faire à Marseille si on veut éviter les plages ?
Marseille regorge de musées, de marchés et de parcours de street art captivants. Ne manquez pas de goûter à une bouillabaisse dans un bon restaurant de poisson.