Benoît Payan porte plainte après des menaces de mort et attaques racistes : un symbolique combat pour le vivre-ensemble à Marseille
Le maire de Marseille, Benoît Payan, a récemment été la cible de menaces de mort et d’un déferlement de messages haineux sur les réseaux sociaux, suite à une simple vidéo le montrant en train de déguster un couscous lors du festival KoussKouss. Cet incident, qui aurait pu rester anodin, s’est rapidement transformé en une affaire majeure révélant la montée alarmante des actes racistes et des intimidations à l’encontre des représentants politiques locaux. La controverse a pris une tournure encore plus grave lorsque des internautes extrémistes, souvent relayés sur X, ont publié des images extrêmement choquantes, notamment une capture d’écran représentant un homme menacé de pendaison, accompagnée de légendes à caractère xénophobe et haineux.
Face à cette explosion de violence verbale et de menaces de mort diffusées massivement sur les réseaux sociaux, Benoît Payan a décidé de porter plainte contre X dans un commissariat du premier arrondissement de Marseille. Cette démarche vise à identifier et poursuivre les responsables de ces messages haineux, qui n’ont cessé d’affluer en réaction à une vidéo insoupçonnée devenue symbolique dans ce contexte de tension sociale. La gravité des propos se traduit également par certains insultes racistes et xénophobes, illustrant une année 2025 où la France voit une augmentation préoccupante des actes de haine.
Le contexte politique et social autour de cette affaire
Benoît Payan, figure de la divers gauche, âgé de 42 ans, a toujours porté un engagement sincère pour le vivre-ensemble à Marseille. Son positionnement face aux multiples attaques, notamment de la part des groupuscules d’extrême droite, reste ferme. Dans ses déclarations publiques, il affirme ne pas céder à la peur ni aux intimidations, insistant sur le fait que ces attaques ne feront que renforcer sa détermination à continuer ses actions pour une ville unie et solidaire.
- Les soutiens politiques abondent, comme celui du député LFI Sébastien Delogu, qui a dénoncé la montée des violences ethniques.
- Des personnalités socialistes telles que Carole Delga ont également exprimé leur solidarité.
- Le porte-parole du RN, Olivier Rioult, a fermement condamné ces menaces, appelant au maintien du respect républicain.
Ce contexte reflète la réalité de la société française en 2025, où la montée des actes racistes, xénophobes et antireligieux fragilise le climat social. La situation est d’autant plus inquiétante que ces attaques ciblent des élus locaux en pleine période de mises en place des municipales, dans un contexte de polarisation politique. La diffusion de messages haineux sur des plateformes comme Instagram ou X participe à cet engrenage de violence verbale qui trouble la cohésion sociale.
La symbolique du couscous et le message de résistance
Ce qui a initialement motivé ces menaces de mort reste un symbole fort. Le couscous, plat traditionnel méditerranéen, incarnait la diversité culinaire et culturelle de Marseille. En étant filmé lors du festival KoussKouss, Benoît Payan a voulu partager un moment de convivialité, mais cela a été détourné pour alimenter des propos racistes et xénophobes. Ce mets est devenu le prétexte d’une attaque contre la ville, emblème d’un vivre-ensemble que certains tentent de diviser à travers des discours haineux.
- Les réseaux sociaux ont joué un rôle clef dans la viralisation des messages haineux.
- Une capture d’écran publiée sur X montre une image d’un homme menacé de pendaison, utilisée comme symbole de cette violence.
- Ce type d’actes illustre un déclin du respect des valeurs républicaines dans plusieurs quartiers de Marseille.
Malgré ces intimidations, Benoît Payan a publié plusieurs messages de soutien, assurant qu’il ne se laissera pas intimider. Il remercie ses proches, ses soutiens politiques, et rappelle que sa ville doit rester un exemple de solidarité et d’ouverture. Sa plainte vise à faire face devant la justice et à combattre ces formes de haine qui menacent le vivre-ensemble à Marseille. La réaction du maire, tout comme celle de nombreux citoyens, témoigne d’un engagement ferme pour préserver une société plus juste, où la diversité ne doit pas être un motif de division mais une force collective à défendre face à la montée de la xénophobie.

